Aux Mureaux, des parents menacés d’expulsion : Soyons solidaires et signons ce texte !

Pétition pour Nadine M. et Ignacio B.

Nadine M., congolaise et Ignacio B, angolais vivant aux Mureaux depuis des années (2002 et 1999) sont menacés à tout moment d’expulsion vers leur pays d’origine respectif,
Alors qu’elle se présentait à la préfecture de Versailles pour renouveler son autorisation de séjour, et n’ayant pas reçu l’envoi par poste d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), Nadine a été mise en centre de rétention à Oissel (près de Rouen) le 4 juillet. Elle en est sortie le 5 juillet mais est assignée à résidence et peut être expulsée à tout moment...

Nadine est mère de famille de 3 jeunes enfants, scolarisés aux Mureaux.

Son compagnon Ignacio, sous le coup d’un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière (APRF) confirmé par le tribunal administratif, après la demande de régularisation dans le cadre de la circulaire de juin 2006, risque le même sort bien qu’il ait déposé un recours devant la Cour d’Appel Administrative.

Parce que nous ne pouvons nous résoudre à ce que notre pays :

 Arrache une mère ou un père à l’affection de leurs trois jeunes enfants, dont 2 nés en France : Claudia, 11ans et demi passe en 5è au collège Jules Verne , Deborah, 4 ans est à la maternelle Jean Jaurès et Bénédicte 2 ans et demi, y rentre en septembre ...

 Risque de jeter cette famille dans la plus grande détresse et le plus grand dénuement.
Nadine, Ignacio et leurs enfants habitent Les Mureaux et ont peu de ressources.

L’intérêt supérieur des enfants garanti par la Convention de New York signée par la France implique que les parents puissent rester ici avec un titre de séjour aux cotés de leurs enfants

Cette mise en rétention transformée en assignation à résidence, cette menace d’expulsion, la peur et l’angoisse de ces parents et de leurs enfants, nous scandalisent et nous ne pouvons les accepter.

Parce que nous n’acceptons pas cette politique d’immigration »choisie » qui fait fi des causes économiques et des raisons humaines de ces venues en France et qui organise une véritable chasse à l’étranger ...

Parce que pour nous les étrangers ne sont pas dangereux, ni des délinquants, mais sont au contraire en danger... et que nous voulons pour eux le droit au séjour, c’est-à-dire le droit à la dignité,

Parce que pour nous, les discours sur les « valeurs » ne sont pas des mots creux : le droit à l’éducation pour tous, la justice, l’altruisme, la solidarité, le dévouement à une cause commune ne sont pas des mots vides de sens,

Nous demandons aux autorités de ce pays au nom des Droits de l’Homme, des Droits de l’enfant, de faire preuve d’humanité et de permettre à Nadine et Ignacio de continuer à vivre ici avec leurs enfants.